mardi 14 avril 2020

Intervention d'Emmanuel MACRON, lundi 13 avril


Ce qu’il y a de terrible avec ce Président c’est que si d’aventure on se laisse aller à la critique comme je l’ai fait récemment à propos de sa malheureuse initiative pascale à destination des croyants, on en prend plein la figure en étant qualifié de sectaire et de bêtement polémique, tandis que si l’on ose dire du bien de lui, on s’expose à la critique inverse, et non moins virulente, pour celui qui « irait à la soupe » et se laisserait berner comme un naïf novice...
Alors j’ose : je l’ai trouvé bon hier soir, très bon.
D’abord parce que j’ai trop critiqué son arrogance pour ne pas apprécier son humilité, fût-elle de façade.
Ensuite parce que j’ai trop critiqué son discours pour les « premiers de cordée » et sa politique économique si libérale qu’elle en oublie si souvent les plus défavorisés, pour ne pas apprécier à sa juste valeur ses propos sur les plus fragiles.
Enfin, parce que je préfère la thématique du Conseil National de la Résistance à celle du va-t-en-guerre ou, pire, du couvent des jacobins.
Alors bien sûr, il faut attendre et voir. Attendre pour juger. Attendre les actes et ne pas se contenter des mots. D’autant que chat échaudé...
Mais bon, ces mots étaient justes.
C’est toujours ça de pris.

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