lundi 27 juillet 2020


Les Editions de l’observatoire et leur directrice Muriel Beyer ont eu l’heureuse initiative d’ouvrir, il y a quelques temps déjà, une collection de petits livres électroniques consacrée au débat sur « Le monde d’après » qui se nourrissait évidemment de réflexions sur la crise climatique et trouve, bien naturellement, un regain d’intérêt avec la crise sanitaire de la Covid. Ce sera quoi le monde d’après-Covid ? Quelles leçons en tirerons-nous ? Et si l’on veut bien admettre que si la France a tenu, bon an-mal an, face à cette crise, grâce essentiellement à son appareil d’Etat, pris au sens large du terme c’est-à-dire grâce à ses services publics, alors Il y a sûrement un intérêt à réfléchir sur l’Etat que l’on veut pour demain et, en particulier, à remettre en cause l’idéologie dominante qui n’a mené, ces dernières décennies, qu’à l’affaiblissement de l’Etat, ce vieil ennemi du libéralisme économique...
C’est le mérite du livre de Gilles CLAVREUL, « L’Etat d’après . Ou comment réinventer une passion française ? » paru dans cette collection. Gilles, jeune et brillant haut-fonctionnaire qui fut déjà Préfet et Délégué interministériel à la lutte contre les discriminations, et avec lequel j’anime le club de réflexion « «L’Aurore », ouvre un passionnant débat pour lequel il lance quelques pistes : comment construire un État plus fort ? Plus juste ? Plus proche ?
Bien sûr, ce n’est pas en une cinquantaine de pages que l’on peut épuiser ce passionnant et indispensable débat surtout quand on veille à rester par trop consensuel ( c’est le seul reproche qu’on puisse faire à cet essai ) . Mais cela méritera sûrement qu’on y revienne et on y reviendra....

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