Les
Editions de l’observatoire et leur directrice Muriel Beyer ont eu
l’heureuse initiative d’ouvrir, il y a quelques temps déjà, une
collection de petits livres électroniques consacrée au débat sur «
Le monde d’après » qui se nourrissait évidemment de réflexions
sur la crise climatique et trouve, bien naturellement, un regain
d’intérêt avec la crise sanitaire de la Covid. Ce sera quoi le
monde d’après-Covid ? Quelles leçons en tirerons-nous ? Et si
l’on veut bien admettre que si la France a tenu, bon an-mal an,
face à cette crise, grâce essentiellement à son appareil d’Etat,
pris au sens large du terme c’est-à-dire grâce à ses services
publics, alors Il y a sûrement un intérêt à réfléchir sur
l’Etat que l’on veut pour demain et, en particulier, à remettre
en cause l’idéologie dominante qui n’a mené, ces dernières
décennies, qu’à l’affaiblissement de l’Etat, ce vieil ennemi
du libéralisme économique... C’est
le mérite du livre de Gilles CLAVREUL, « L’Etat d’après . Ou
comment réinventer une passion française ? » paru dans cette
collection. Gilles, jeune et brillant haut-fonctionnaire qui fut déjà
Préfet et Délégué interministériel à la lutte contre les
discriminations, et avec lequel j’anime le club de réflexion «
«L’Aurore », ouvre
un passionnant débat pour lequel il lance quelques pistes : comment
construire un État plus fort ? Plus juste ? Plus proche ? Bien
sûr, ce n’est pas en une cinquantaine de pages que l’on peut
épuiser ce passionnant et indispensable débat surtout quand on
veille à rester par trop consensuel ( c’est le seul reproche qu’on
puisse faire à cet essai ) . Mais cela méritera sûrement qu’on y
revienne et on y reviendra....
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