publié plusieurs romans, des recueils de nouvelles, des pièces de théâtre, des scénarios ( dont celui de « nos frangins » le film de Rachid Bouchareb) , et a d’ailleurs reçu plusieurs prix dont le prix littéraire de la vocation, le Prix du roman des étudiants de France Culture ou le Renaudot des lycéens. Elle a aussi été pensionnaire de la Villa Médicis ( ce qui explique peut-être l’épisode romain de ce roman) . Une valeur montante quoi…. Elle nous propose ici cette fresque algérienne qui s’étend sur presqu’un siècle, de la colonisation à la guerre civile des années 90 en passant par la seconde guerre mondiale et, bien sûr, par la guerre d’indépendance, à travers les destins de trois personnages ( essentiellement un couple, Leïla et Tarek, le troisième Saïd pesant sur leurs vies comme une ombre distante et lourde) issus d’un petit village pauvre de l’Est de l’Algérie qu’ils quitteront pour la Casbah d’Alger avant d’y revenir pour se protéger et vieillir. Histoire simple et douloureuse d’une famille pauvre dont le père est contraint de s’expatrier en France pour travailler en usine et envoyer des mandats, au sein d’un pays qui n’en finit pas avec ses coups d’Etat et sa violence endémique, son islamisme radical triomphant puis réprimé avant que de faire l’objet d’un compromis confus.
C’est un joli petit roman, agréable à lire et qui donne de l’Algérie contemporaine un éclairage humaniste bien loin des clichés trop fréquents.
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