journalisme sportif avant d’arriver au cinéma. Son premier film « le fils à Jo » avait eu un joli petit succès il y a quelques années. Il reprend ici la même recette, un « feel-good-movie » avec son copain Marchal, dans le monde du rugby avec ses potes internationaux en figurants, un tournage festif où la troisième mi-temps est érigée en règle de vie . Mais, pour ce film, la palette des bons sentiments est élargie à une forme d’engagement puisqu’il s’agit de l’histoire de 9 migrants demandeurs d’asile qui débarquent dans un petit village de Corrèze, provoquant les réactions primaires et réactionnaires - au sens propre du terme- que l’on devine, sauf chez l’entraîneur de l’équipe de rugby locale et sa femme qui tiennent un hôtel déclinant qui va leur servir de centre d’accueil. Et l’équipe de rugby va devenir le vecteur d’intégration de cette petite bande…
C’est sans prétention, au sens où on n’est ni dans du Pasolini ni dans du Rohmer, mais ça se tient et c’est bien agréable à voir.
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