L'élection
partielle de Brignoles, le FN à 40%, le total de l'extrême-droite à 50%...Que
dire ? Au moins que ce que les politologues appellent pudiquement "l'offre
politique", non seulement ne provoque plus d'adhésion, mais, de plus en
plus, provoque colère et rejet. De la part de la droite, ça me navre pour elle,
mais, bon... De la part de mes amis qui gouvernent, cela m'embête plus, même si
ça ne m'étonne pas vraiment : je suis un élu de terrain et j'écoute mes
concitoyens, je suis un parlementaire proche du pouvoir et j'observe aux
premières loges...
C'est
pourquoi je dis à mes amis qui gouvernent : attention, si vous ne changez pas
de cap, si vous ne trouvez pas vite le chemin de
l'autorité-cohérence-clarté-exemplarité - et peut-être surtout, EFFICACITÉ,
l'avertissement d'hier pourrait bien se transformer en tsunami politique au
printemps... Et comme je veux toujours opposer l'optimisme de la volonté au
pessimisme de la raison (cf Gramsci et Schopenhauer), j'y crois encore.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire