Un film très contemporain qui traite avec délicatesse du rôle de la belle-mère dans les familles
recomposées, de la question de la parentalité comme épanouissement d’un couple et, accessoirement - mais ça n’est en rien accessoire- de la femme. Rachel, enseignante en banlieue, a une liaison avec un père célibataire. Ils tombent amoureux et partagent leur vie avec, en garde alternée, l’enfant de l’homme. Rachel s’attache à cet enfant et s’occupe de plus en plus de lui. Tout va pour le mieux : la belle-mère, après les difficultés du début, réussit son examen affectif auprès du gamin.… jusqu’à ce que l’homme, pour le bien de l’enfant -c’est en tout cas sa thèse même si elle n’est pas convaincante du tout- retourne vivre avec son ex-femme et plante Rachel du jour au lendemain sans élégance aucune.
Ce film est d’une formidable sensibilité. Mais il tient d’abord et surtout par la prestation exceptionnelle de Virginie Efira, désormais immense actrice. Elle est belle, émouvante, drôle, expressive, intelligente …
Un bémol néanmoins: on connaît l’engagement religieux de la réalisatrice et c’est bien son droit. Le rappel de celui-ci dans quelques scènes où apparaît son père dans la vraie vie, dans un rôle de rabbin, n’apporte rien à ce beau film. Vraiment rien, comme quelque chose de saugrenu.
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