Un peu
de tendresse dans un monde de brutes, un peu de beauté dans un monde
de violence : Sylvie GUILLEM, l'immense danseuse, tirait hier soir sa
révérence au Théâtre des Champs Elysées. J'avais quitté mes
Pyrénées avant mon lundi soir habituel pour elle. Seule ou en duo –
avec une merveilleuse danseuse de la SCALA de Milan – , elle nous a
offert un programme à son image : éclectique et créatif. Et,
à la fin du spectacle, tous les spectateurs debout ont applaudi
longuement, très longuement. Sans fin ...
lundi 21 septembre 2015
Parmi tous les réfugiés qui frappent aux portes de
l’Europe, on parle essentiellement des « réfugiés de guerre » et
notamment ceux venus de Syrie ou d’Irak.
On
devrait parler plus des réfugiés venus d’Erythrée, un des pays les plus
pauvres du monde qui vit sous une dictature les plus brutales qui soit.
La conscription y est, par exemple, obligatoire et … indéfinie. On y
compte des milliers, des dizaines de milliers de disparus.
Quand
donc la communauté internationale va-t-elle se mobiliser pour condamner
et combattre par tous les moyens légaux du droit international ce régime
épouvantable ?
samedi 19 septembre 2015
Les Baronnies
Samedi matin, le soleil brille sur les Baronnies, nous fêtons les 20 ans
d’une maison d’accueil rurale destinée aux personnes âgées. Les
Baronnies dans les Hautes-Pyrénées, magnifique territoire du piémont
pyrénéen, juste au Nord-ouest des deux plus belles vallées pyrénéennes,
les vallées d’Aure et du Louron, deux vallées que je porte particulièrement dans mon cœur. Les
Baronnies sont un somptueux enchevêtrement de petites collines, de
vallons et de petits villages, verdoyant et forestier. J’ai l’honneur,
le privilège et le plaisir d’être l’élu de ce terrain qui se définit
d’abord par sa beauté. Je m’en réjouis chaque jour.
Conférence de presse de rentrée "La Révolte tranquille"
Suite à la conférence de presse donnée jeudi 17 septembre à Tarbes,
-article paru dans la Nouvelle République des Pyrénées- vendredi 18.09.2015 - de Christian Vignes- photo DDM, Laurent Dard.
article sur http://www.nrpyrenees.fr/article/2015/09/18/43225-la-revolte-tranquille.html
-article paru dans la Nouvelle République des Pyrénées- vendredi 18.09.2015 - de Christian Vignes- photo DDM, Laurent Dard.
article sur http://www.nrpyrenees.fr/article/2015/09/18/43225-la-revolte-tranquille.html
vendredi 18 septembre 2015
FEMEN
J'ai
assez peu de tendresse à l'égard des méthodes des FEMEN, même si
je partage le fond de leur combat féministe. Mais la provoc pour la
provoc ne me séduit pas forcément.
En revanche, je veux leur dire
ma solidarité pleine et entière après l'incroyable incident
qu'elles ont provoqué à Cergy il y a quelques jours : tout, de la
violence de la réaction des organisateurs du salon de la femme
musulmane, depuis les coups reçus jusqu'aux propos tenus (" on
va les tuer ! "), en passant par la présence de nombreuses
femmes voilées intégralement, et peut-être surtout, le thème du
débat qu'elles ont interrompu (" Peut-on battre sa femme ? "
Comme si la question pouvait même être posée dans notre pays). Oui, tout cela me révolte.
On
ne peut, on ne doit rien concéder à l'obscurantisme et l'intégrisme
religieux sous peine d'y laisser notre âme républicaine.
mardi 15 septembre 2015
Lu "Un été avec Baudelaire"
Lu "Un
été avec Baudelaire" d'Antoine Compagnon aux éditions France
Inter. Un recueil des chroniques estivales en 2014 du professeur au
collège de France. Plus que les écrits de Baudelaire, ce livre nous
apprend surtout sur la personnalité du grand poète : malheureux,
songeant au suicide tout au long de sa vie, agressif, bourré de
contradictions, évoluant du socialisme quarante-huitard vers
les pensées les plus réactionnaires. Bref, un personnage et un
écrivain qui fut tout sauf anodin. Antoine Compagnon nous offre un
petit recueil facile à lire, vivant et instructif.
lundi 14 septembre 2015
Aylan, petit Aylan
Corps échoué sur cette plage
Enfant inanimé
Perdu à la frontière
De la mer et du sable.
Aylan, petit Aylan
Ta photo hante nos nuits.
Depuis des jours je la regarde
Longuement, chaque jour,
Cherchant à comprendre.
Mais peut-on comprendre ?
Aylan, petit Aylan
Dans cette image si sombre
Dans le noir de cette pénombre
Je vois des couleurs :
Le bleu de ton bermuda
Le blanc de ta peau dénudée
Le rouge de ton maillot.
Bleu-blanc rouge !
Comme un appel à nos consciences
Comme un rappel de nos valeurs,
Liberté, égalité, fraternité,
Ta mort, petit Aylan
Interpelle la France
Et son universalisme
Celui des droits de l'homme
De tous les hommes
Qu'ils viennent de Syrie
Du Kurdistan, d'Irak ou d'ailleurs.
Aylan, petit Aylan,
Ceux qui t'accompagnaient
Ta famille et tous les autres
Ceux qu'on appelle migrants
Ou encore réfugiés
Ce sont nos frères.
Aylan, petit Aylan
Je voudrais tant que sur cette plage
Perdue au fond de la mer Égée
Tu ne sois pas mort pour rien.
Tu es notre enfant à tous
Et quand nos larmes auront séché
Nous ferons vivre ton beau message.
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