vendredi 29 août 2014

Lu " les nuits de San Francisco" de Caryl Ferey paru chez Arthaud. Un petit livre de 120 pages qui raconte les nuits des sans-abris, alcoolisés et drogués, dans le San Francisco des années 80. Quand Reagan était gouverneur de Californie. Un homme, d'origine indienne, chômeur et alcoolique, rencontre une femme accidentée de la vie et droguée. Pour lui, c'est un coup de foudre. Mais ça se terminera par une overdose suicidaire. Fragiles et dépressifs s'abstenir. 

jeudi 28 août 2014

Lu "Oona et Salinger"

Lu "Oona et Salinger" de Frédéric Beigbeder paru chez Grasset. L'histoire, un peu vraie - dans son début en tout cas - et beaucoup romancée , commence à New York en 1940 : Jerry Salinger, qui deviendra plus tard un des romanciers américains les plus vendus (avec " l'attrape-cœurs") a 20 ans et fait la connaissance, dans un bar à la mode, de Oona O'Neill, fille du grand dramaturge et qui deviendra plus tard, elle, l'épouse de Charlie Chaplin. Elle n'a que 15 ans à l'époque. Un long flirt les réunit,  très tendre , très intellectualisé aussi. Mais Jerry part à la guerre en Europe et Oona rencontre Chaplin dont elle aura plusieurs enfants....le roman raconte leurs vies séparées, si longtemps en référence à leur vie commune, leur correspondance, leurs retrouvailles 50 ans après...Il est plein de digressions, parfois poignantes sur l'hécatombe de la guerre ou la découverte des camps de concentration, parfois plus légères sur la différence d'âges dans les couples. C'est très bien écrit, vivant, moderne et ça donne de ce Beigbeder-là une image autrement plus séduisante que celle où il racontait son esclavage à la coke dans les nuits parisiennes.

samedi 23 août 2014

Samedi 23 août

" le cap et la route" toujours.
Faut-il que le gouvernement change de cap ? Évidemment non. Sauf à penser que la reconquête de la compétitivité de l'économie française, la résorption des déficits et l'allègement du poids de la dette sont des lubies aux antipodes de l'intérêt général.
Faut-il que le gouvernement redéfinisse sa route et procède à des ajustements ? Évidemment oui. Sauf à rester aveugle et sourd devant les risques de récession et de déflation. Qui ne voit, en particulier, que le BTP a besoin d'un sacré coup de pouce ?
Garder le cap, ajuster la route : quand les vents sont contraires, il faut composer avec eux et tirer des bords. Comme dit le proverbe breton : " deux fois la route, trois fois la peine"...

vendredi 15 août 2014

70ème anniversaire du débarquement en Provence

Le 15 août 44,  450.000 hommes des forces alliées débarquaient sur les côtes de Provence. Parmi eux, mon père , lieutenant dans les bataillons de choc du Général Gambiez, qui débarqua au petit matin avec sa section sur la plage de Cavalière , avant d'être blessé au mont Faron deux ou trois jours plus tard.
Mémoire ...

jeudi 14 août 2014

entretien de Jean-Pierre Chevènement


Dans un hebdo conservateur, je lis un long entretien de Jean-Pierre Chevènement. Dense et riche, comme toujours avec lui.

Il dit, entre autres : « le problème, ça n’est pas l’Islam ; le problème c’est la France : elle a oublié sa République ».

Il n’a pas toujours tort, Chevènement.

mercredi 13 août 2014

Festival de Jazz à Marciac


Hier soir, Marciac, à quelques kilomètres de la maison, et son festival de Jazz.

Au programme : Jimmy CLIFF dit « La falaise de la Jamaïque » (je rigole…).

Reggae à volonté.

Le type a mis le feu.

On prend.

mardi 12 août 2014

mardi 12 Août


Déjeuner à la terrasse du bistrot avec le curé de Maubourguet qui part à la retraite. Un curé laïque, ouvert, progressiste, passionné par les territoires ruraux, la décentralisation, la démocratie.

Le visage ouvert et républicain de la religion.

dimanche 10 août 2014

" La princesse de Clèves"


Lu " La princesse de Clèves" de Madame de La Fayette aux éditions Folio classique. L'œuvre date de 1678... On est au 17eme siècle avec tout ce que cela entraîne : des mœurs décalés - ceux de la cour royale-, des sentiments désuets - encore que...-, un français très classique, imbibé de vieux français - que d'imparfait du subjonctif !-, bref un assemblage d'un autre temps. Oui mais voilà, il y a les sentiments, et la passion dévorante. Mais nous ne sommes ni dans Anna Karénine ni dans Belle du seigneur : ici, la passion amoureuse est combattue au nom de la raison. Et les dégâts sont tout autant considérables .Malgré les digressions et les longueurs, on est dans la vraie littérature classique.

jeudi 7 août 2014

Le 7 Aout


Lu " la douleur " de Marguerite Duras dans les Éditions Folio.
L'ouvrage célèbre qui, à travers 6 ou 7 nouvelles, relate si bien l'ambiance des années 1944-1945 à Paris, juste après le débarquement et avant la fin de la guerre. D'abord, bien sur, la longue attente d' un mari déporté, l'angoisse et la résignation, puis l'incroyable retour dans lequel François Mitterrand, Morland dans la résistance, joue un rôle particulier, cent fois décrit. Puis la reconstruction physique, médicale, psychologique du " revenant ".
Mais aussi les contacts avec les collabos, l'épuration, la torture..
C'est poignant dans la première partie, parfois troublant ensuite. Un bel ouvrage à mi-distance entre le roman et le devoir de mémoire.

mardi 5 août 2014

Dimanche 3 Août


Lu " l'amour d'Erika Ewald" de Stefan Zweig. Quatre nouvelles sur l'amour, générateur de souffrances secrètes. Ce n'est pas le meilleur Zweig et de loin.