garçons, vit pauvrement mais heureuse, par la solidarité joyeuse et concrète des voisins. Le plus jeune fils, en particulier, le personnage central du film, y vit une enfance heureuse, dépouillée de tout luxe mais profondément heureuse, entre sa mère très aimante ( le père est souvent absent pour son boulot ), ses grands parents affectueux, ses copains, sa « fiancée », ses jeux dans la rue. Tout cet équilibre et ce bonheur familial vont exploser sous le triple effet de la violence entre communautés religieuses, protestants et catholiques, qui va toucher le quartier et la rue de plein fouet, la proposition faite au père de « s’expatrier » en Angleterre pour un boulot mieux payé ( avec « une maison avec jardin »!) , et la mort du grand père d’un cancer du poumon. Dilemme familial: partir ? La mère et le fils cadet ne veulent pas en entendre parler mais….
C’est un beau film, plein de tendresse et d’émotion, joué simplement et très bien réalisé avec la profondeur particulière du noir-et-blanc et de très belles images de paysages urbains sous la pluie irlandaise.
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