...pour
la troisième ou quatrième fois ce week-end, et je l’ai
redécouverte avec une délectation toute particulière à la fin de
cette crise sanitaire du Covid qui nous occupe tant les esprits
depuis quatre mois.
Je
sais bien que comparaison n’est pas raison et que «autres temps,
autres mœurs », ou bien que la peste n’est pas le Covid et que
Oran, dans les années 40, n’a pas grand chose à voir avec la
France d’aujourd’hui. Mais enfin... tout y est !
Depuis le dévouement exemplaire du personnel médical, en la personne admirable d’humilité et d’abnégation du bon docteur Rieux, jusqu’à l’incertitude de la science, l’attente du vaccin, les rumeurs, les polémiques, le confinement, les quarantaines, le civisme des uns, l’incivisme des autres...
En passant par la nécessité de se resituer, toujours, dans l’histoire et, en particulier, dans celle des grandes pandémies : à Oran, alors, on se réfère à la peste de Marseille qui, en 1720, avait fait quarante mille victimes, la moitié de la population de la ville.
Et puis, parce que c’est Camus, ces beaux raisonnements sur la mort, le bien et le mal, ( la mort d’un enfant, le mal absolu), cette spiritualité sans Dieu qui côtoie celle du prêtre bien embarrassé pour expliquer la volonté de Dieu justement...
Oui, il faut relire « La Peste » et découvrir non pas qu’on n’a rien découvert cette année avec cette pandémie, mais au moins que d’autres, avant nous, ont vécu des choses comparables, sont passés par les mêmes chemins, les mêmes sentiments.
Depuis le dévouement exemplaire du personnel médical, en la personne admirable d’humilité et d’abnégation du bon docteur Rieux, jusqu’à l’incertitude de la science, l’attente du vaccin, les rumeurs, les polémiques, le confinement, les quarantaines, le civisme des uns, l’incivisme des autres...
En passant par la nécessité de se resituer, toujours, dans l’histoire et, en particulier, dans celle des grandes pandémies : à Oran, alors, on se réfère à la peste de Marseille qui, en 1720, avait fait quarante mille victimes, la moitié de la population de la ville.
Et puis, parce que c’est Camus, ces beaux raisonnements sur la mort, le bien et le mal, ( la mort d’un enfant, le mal absolu), cette spiritualité sans Dieu qui côtoie celle du prêtre bien embarrassé pour expliquer la volonté de Dieu justement...
Oui, il faut relire « La Peste » et découvrir non pas qu’on n’a rien découvert cette année avec cette pandémie, mais au moins que d’autres, avant nous, ont vécu des choses comparables, sont passés par les mêmes chemins, les mêmes sentiments.
Oui,
il faut relire « La Peste » et s’ébahir de découvrir que ce
beau roman écrit il y a près de 70 ans, aurait pu être écrit
cette année .
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