d’économie de Paris est un homme très médiatique, très pluridisciplinaire ( au sens où il n’est pas enfermé dans sa discipline mais aime « piocher » dans les disciplines voisines et complémentaires des sciences sociales) et très médiatique, commentateur avisé de l’actualité économique mais pas seulement. Un grand témoin de son temps. J’ajoute, ce qui ne m’est pas indifférent, un homme de gauche, un humaniste démocrate et républicain.
Il
dresse là un tableau édifiant, honnête et impitoyable de la
civilisation du numérique, porteuse de beaucoup de progrès humains,
notamment dans l’accès à la connaissance, et de plus encore de
déviations et de dangers épouvantables. Ces dangers si bien
symbolisés par ce que j’appelle depuis longtemps les réseaux «
asociaux » où l’anonymat, le mensonge et l’agressivité règnent
en maîtres. Où le « Courage de la nuance » si cher à Jean
Birnbaum et si essentiel dans le débat démocratique est battu en
brèche. Où les algorithmes sont rois et l’addiction
menaçante.
J’ai
appris beaucoup de choses dans ce livre qui est pas ésotérique du
tout (même si j’ai mis un long moment à comprendre ce qu’était
la « SF »….la science fiction ! ) mais, au contraire, ouvert à
tous les non-spécialistes et grandement pédagogique. J’ai même
été convaincu, ce qui n’était pas une mince affaire pour le
tenant indécrottable du « Vieux monde » que je suis, qu’il ne
fallait pas désespérer de cette civilisation du numérique,
troisième grande révolution économique après les révolutions
agraire et industrielle, et qui cherche sa voie pour se débarrasser
de ses épouvantables scories. Il ne faut désespérer de rien !
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