dimanche 18 octobre 2020

Comment dire des choses justes quand l’horreur frappe une nouvelle fois comme elle vient de le faire à Conflans-Sainte-Honorine sous une forme toujours plus barbare dont fut victime un enseignant, Samuel PATY ?

 D’abord réagir avec mon cœur en disant mon émotion très profonde et la compassion solidaire à l’égard de la famille et des proches de la victime.
Ensuite comme enseignant que je fus, au début de ma vie active dans des lycées de la banlieue parisienne, que j’ai été à plusieurs reprises de ma vie dans le supérieur, que je suis toujours passionnément à Sciences Po Paris, pour dire un message de solidarité et de détermination à tous mes collègues enseignants : tous ensemble, solidaires, tenons bon ! Ne nous résignons pas, ne cédons pas à la peur quelque légitime qu’elle puisse être. Poursuivons avec ardeur notre mission si essentielle pour enseigner les valeurs de la République.
En militant laïque encore : j’espère que, cette fois-ci, l’unité républicaine sera bien au rendez-vous et qu’on n’entendra pas un seul « oui mais » : « oui, nous condamnons l’horreur mais quand même... en montrant des caricatures de Charlie, il a exagéré...». Que l’on n'entendra pas non plus des «attention ! Non à l’islamophobie » quand certains auront le courage de mettre en cause l’islamisme radical.

Ça suffit ! Tous ces aveugles doivent ouvrir les yeux, comprendre par lucidité ou se taire par décence.
Un dernier mot pour le Ministre de l’Education Nationale, Monsieur Blanquer, que je ne connais pas : autant j’ai été - et reste - très sévère pour certaines de ses décisions - je pense en particulier à la semaine de quatre jours qui fut un coup très rude portée contre l’école de la République- où certaines de ses méthodes -par exemple, lors du confinement, dans son mépris arrogant des maires confrontés sur le terrain à l’application concrète des protocoles sanitaires dans les écoles-, autant je dis avec force qu’en matière de laïcité il est impeccable. Vraiment impeccable. Tant mieux pour la République, pour ses « hussards noirs » et pour ses enfants.


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