avec
Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darrousin, Gérard Meylan, Anaïs
Demoustier et, comme décor majeur la ville de Marseille dont
Guédiguian reste l'éternel chantre Guédiguian ou le cousin de Ken
Loach avec de la politique française et de la poésie en plus ....en
l'occurrence, je rapproche ce film du "Sorry we missed you"
de Loach dans la mesure où l'un et l'autre décrivent les ravages
désastreux de la précarité de l'emploi sur la vie concrète d'une
famille.
Loach
évoquait une famille réduite à quatre personnes, le père, la
mère, le fils et la fille adolescents. Guédiguian raconte une
famille plus grande, les parents plus âgés, leurs deux filles et
leurs maris, un bébé qui arrive et l'ancien mari de la mère. Et la
précarité qui ravage tout cela avec son cortège de tensions, de
violence, de désastres humains. Avec ces deux particularités ou ces
deux ajouts : l'un des deux jeunes couples se distingue, s'oppose au
reste de la famille par sa volonté, son obsession d'être des
"premiers de cordée" en référence explicite aux propos
du Président de la République, en exploitant commercialement la
misère du monde et en piétinant dans l'immoralité la plus abjecte
les autres membres de la famille ; et l'ancien mari de la mère qui
sort de prison pour un meurtre commis vingt ans auparavant dans une
bagarre de rue qui a mal tourné, et n'arrive pas à " trouver
sa place" dans cette nouvelle condition, la liberté
recouvrée...
Et, à la différence de Loach qui dépeint l'engrenage infernal et progressif des effets de la précarité , Guédiguian raconte, in fine, une explosion de violence dans cette famille où le "premier de cordée" va dépasser les bornes et où l'ancien détenu va trouver, paradoxalement et généreusement, sa place.
Et puis, il y a la "musique ", la poésie de Guédiguian, Marseille et ce couple encore formé d'Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darrousin, parents et grands-parents affectueux et attachants.
Et, à la différence de Loach qui dépeint l'engrenage infernal et progressif des effets de la précarité , Guédiguian raconte, in fine, une explosion de violence dans cette famille où le "premier de cordée" va dépasser les bornes et où l'ancien détenu va trouver, paradoxalement et généreusement, sa place.
Et puis, il y a la "musique ", la poésie de Guédiguian, Marseille et ce couple encore formé d'Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darrousin, parents et grands-parents affectueux et attachants.
Un
très beau film.
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