avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Lola Naymark, Gérard Meylan,
Robinson Stevenin. Je ne sais comment aborder mon analyse de ce film tant je me suis senti transporté pendant sa projection.
Transporté physiquement à Marseille qui n’est pas ma ville mais qui est filmée avec tant d’amour qu’on ressent comme une invite à y aller vivre.
Transporté politiquement dans cette lutte d’une association de quartier mobilisée à l’occasion de la tragédie de la rue d’Aubagne, l’effondrement de deux immeubles ayant provoqué 9 morts, et luttant contre le mal-logement. Une cause qui parle au vieux militant du logement social que je suis.
Transporté par un cinéma populaire simple et profond, tendre et naturel, humain pour tout dire, formidablement humain.
Transporté par ces acteurs , la « bande de Guédiguian » qui sont d’autant plus comme des poissons dans l’eau qu’ils connaissent et pratiquent ensemble le réalisateur, les décors, l’ambiance depuis longtemps.
Transport en particulier par la magnifique Ariane Ascaride, au charme indéfinissable, à l’intelligence communicative, à la sensibilité rayonnante.
Bref je suis sorti de cette salle de cinéma dans une sorte d’extase. Et c’est si rare.
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