On connaît Isabelle Carré, actrice de théâtre surtout ( elle a déjà reçu deux « Molière
»), de cinéma aussi mais on la connaît moins comme auteure littéraire . Voici pourtant son troisième roman qui prouve un peu plus l’éclectisme culturel de cette personne bien intéressante.
L’histoire - dont je ne vais surtout pas déflorer le scénario et, encore moins, l’issue ! - est originale: une jeune femme vient en avion rejoindre son compagnon pour un week-end au Pays basque et à l’aéroport de Biarritz ( c’est ce qu’on devine), comme elle est la dernière à descendre de l’avion et qu’elle a la flemme de faire la queue pour un taxi, voyant un chauffeur brandissant un panneau sur lequel est écrit « Emma Auster », elle se fait passer pour elle et embarque avec lui. Elle embarque aussi pour une nouvelle vie, décidée à emprunter cette nouvelle identité jusqu' au bout, et se retrouve préceptrice de deux jeunes enfants dans un petit village de l’intérieur du Pays basque. Disparaître pour mieux recommencer est un jeu passionnant mais dangereux, tendre mais déstabilisant.
Ce livre le démontre avec un certain talent. Pourquoi faut-il qu’en son milieu, la porte soit ouverte sur une autre histoire, toute différente, celle d’une femme mariée avec deux jeunes enfants qui surprend une conversation téléphonique bien tendre de son mari avec une autre personne qu’elle va chercher à connaître ? Cette partie est intitulée « Revanche » et, pour tout dire je n’ai pas bien compris pourquoi. Mais le retour vers l’histoire de départ m’a apaisé….
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