les prix du meilleur film dramatique et du meilleur réalisateur aux Golden Globes. Un film directement inspiré - on dira « autobiographique »- de la propre jeunesse du cinéaste qui a bien sûr participé à l’écriture du scénario.
Un film qui retrace la naissance d’une passion pour le cinéma d’un jeune adolescent sous tous ses aspects et toutes ses conséquences parfois inattendues.
Une passion déclenchée par une scène d’un film que l’enfant va voir avec ses parents ( une catastrophe ferroviaire dans « Le plus grand chapiteau du monde ») qui le marque profondément : il croit y déceler une attirance pour les chemins de fer et se fait offrir un train électrique mais c’est le film de la scène qui l’a, de fait, impressionné….
Adolescent, il ira ensuite de caméra en caméra, chaque fois un peu plus sophistiquée, filmant des fêtes familiales ou réalisant ses premiers courts-métrages.
Deux évènements vont marquer cette approfondissement de sa passion cinématographique : le fait qu’en visionnant le film d’une fête familiale il y découvre des gestes tendres de sa mère avec un de ses oncles, évènement qui sera au cœur d’une rupture familiale. Comme si le cinéma cachait l’intime parfois sans le vouloir.
Et le film qu’il réalise au lycée - où, soit dit en passant, il est victime d’un antisémitisme «banal » comme quoi le cinéma est bien plongé dans la réalité sociale- à la fête annuelle qui va provoquer les réactions contradictoires de deux élèves avec lesquels il s’est heurté auparavant : l’un et l’autre pour se plaindre de l’image qui y est donnée d’eux, mais l’un parce qu’il ne l’a mérite pas et l’autre parce qu’elle est conforme.
Comme quoi le cinéma ça peut être différent de la vie.
Beau film. Bien fait mais ça n’est pas une surprise avec Spielberg. Bien joué. Émouvant.
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