Le premier tome essentiellement consacré à De Gaulle m’avait beaucoup plu par son
rythme, son enthousiasme, cette obsession d’aller chercher l’intime des responsables politiques sans jamais fouiller dans les poubelles, avec cette volonté intéressante d’éclairer bien des décisions par la personnalité de leur auteur, son caractère, ses angoisses. Une sorte de «face cachée » de l’histoire qui explique autrement les choses. Eh bien ce deuxième tome est à l’image du premier, passionnant et jubilatoire. La période racontée couvre les Présidences de Pompidou et Giscard, et l’on a la confirmation que Giesbert est l’incarnation du proverbe « qui aime bien châtie bien »: il aime les chefs d’Etat et de gouvernement, les grands responsables politiques, il apprécie leur fréquentation, intime si possible, et ne s’en trouve en rien prisonnier: c’est pour mieux les critiquer sans retenue. Et même si c’est parfois romancé et invraisemblable, c’est très passionnant.
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