J’ai
beaucoup de mal avec l’écriture de Roth: je décroche vite….alors,
comme
j’entends et lis partout que c’est le plus grand écrivain
américain contemporain, je m’accroche. Et je décroche à
nouveau.. C’est le premier grand mérite de ce film : il me rend
Roth accessible ! Mais reconnaissons que ce mérite n’est pas
essentiel. Tromperie pourrait résumer l’attitude de l’écrivain,
homme à femmes assurément, qui semblerait tomber amoureux à
Londres où il s’est momentanément exilé, mais qui écrit un
livre à partir de ses conversations avec sa maîtresse ce qui jette
une ombre « utilitariste » sur cette liaison. D’autant que, le
livre écrit, il retourne à New York. C’est un film de dialogues.
Essentiellement. C’est lent, très lent, à partir de gros plans et
de regards. Et les dialogues toujours. Très magnifiquement joué et
plein de charme. Mais on ne saura jamais si l’écrivain était
vraiment amoureux….
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