De
l’amitié fondée sur une grande estime et une affection
particulière. Si un mot devait la caractériser, c’est évidemment
l’humanisme. Cette fille d’agriculteurs du Doubs, devenue
infirmière psychiatrique, aimait les gens et les servait avec une
énergie et une douceur incroyables. Nous avons été députés
ensemble et membres du gouvernement de Lionel Jospin ensemble. C’est
à elle que l’on doit la grande et belle loi sur l’autonomie de
2001, créant notamment l’APA. Je me souviens qu’elle était
venue chez moi, dans les Hautes-Pyrénées, et que nous avions rendu
visite à plusieurs EHPAD : son empathie directe et douce m’avait
marqué.
Paulette
Guinchard, une femme simple, chaleureuse et généreuse laisse un
grand vide.
Et
je veux dire aussi mon admiration pour sa fin de vie choisie
courageusement comme une volonté farouche de liberté : malade, elle
militait aussi pour le droit à mourir dans la dignité, encore un
point qui nous rapprochait. Et sa fin est aussi un message politique
: notre pays devra tôt ou tard adopter enfin une législation digne
de ce nom en la matière. Le plus tôt sera le mieux. Tel est le
dernier message de Paulette .
Une
grande dame.
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