Aurélie
Valognes est, dit-on, une des cinq romancières françaises les plus
lues dans le monde et ses romans sont traduits dans plusieurs
langues.
Elle raconte ici l’histoire de Gustave, enfant d’une
cité de la banlieue parisienne, père absent et mère aimante ( ils
divorceront lors de son adolescence), habitant au 7ème étage d’une
tour où l’ascenseur est souvent en panne et où il vaut mieux
rentrer chez soi par les parkings que par le hall d’entrée où «
règnent » des jeunes qui ne fument pas que du tabac. Gustave est en
échec scolaire. Ni fainéant ni incapable, seulement rêveur.
Préférant regarder les oiseaux par la fenêtre que le tableau noir
du Maitre. Incapable de se concentrer. Et, pire, finissant par
intégrer profondément l’idée qu’il est un cancre puisque tout
le monde le lui dit. Et, donc, à deux doigts de se faire exclure de
son collège où l’institution « Éducation Nationale » est
représentée par un Principal du genre con et rétrograde, ou par
certains profs du genre fonctionnaires pas motivés. La spirale
infernale se met en place qui semble inexorable. Seulement voilà :
il existe aussi dans l’Education Nationale des « Mademoiselle
Bergamotte » qui aiment passionnément leur métier et, contre vents
et marées, pensent que le soutien scolaire par des méthodes
personnalisées peuvent réaliser des miracles. Alors, elle réalise
ce miracle et Gustave va concrétiser et vivre l’idée simple
de ce livre : parfois il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule
du bon côté. Un rien ? Une rencontre avec une enseignante
professionnelle généreuse et attentionnée, ce n’est pas
rien...
Le livre se lit très facilement et oscille entre beaucoup de passages émouvants de la vie de tous les jours de gosses de banlieues, et quelques caricatures d’un système qui a peut-être encore plus de vertus qu’on ne le croit. Mais c’est un plaidoyer plutôt convaincant pour un service public de l’Education Nationale fort, intégrateur, moderne, et surtout adapté à la différenciation des élèves et de leurs parcours.
Le livre se lit très facilement et oscille entre beaucoup de passages émouvants de la vie de tous les jours de gosses de banlieues, et quelques caricatures d’un système qui a peut-être encore plus de vertus qu’on ne le croit. Mais c’est un plaidoyer plutôt convaincant pour un service public de l’Education Nationale fort, intégrateur, moderne, et surtout adapté à la différenciation des élèves et de leurs parcours.
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