Un
regard particulièrement vivant et évocateur sur la France de 1940 .
Ça commence en avril 40, avant la déclaration de guerre, et ça se
termine quelques mois plus tard, au début de l'été après la
débâcle. Ça commence à Paris, sur une petite place où se
trouvent à la fois le restaurant de Jules, où va déjeuner chaque
jour un vieux médecin et la maison de famille d'une institutrice,
Louise, et ça se termine au bord de la Loire à l'issue d'un exode
généralisé vers le sud, dans un drôle de camp de réfugiés
mi-hôpital de campagne, mi-hospice de charité chrétienne . Et,
entre temps, on va suivre les itinéraires convergents - du moins
géographiquement- de personnages divers : Louise, à la base de
l'histoire principale, Jules, deux soldats de la ligne Maginot que
tout oppose, y compris violemment, mais qui se retrouvent embarqués
dans un périple où la solidarité finit par être au rendez-vous,
Fernand sous-officier de gendarmerie et sa femme Alice fragile et
cardiaque et, enfin, Désiré, incroyable personnage mythomane
professionnel , falsificateur et malhonnête au culot tel, qu'il est
capable de jouer bien des rôles....
Tout cela est captivant, vivant, sensible, tendre, douloureux et parfois drôle, bref humain, et édifiant sur la France de l'époque . Et c'est, bien sûr, très bien écrit.
Tout cela est captivant, vivant, sensible, tendre, douloureux et parfois drôle, bref humain, et édifiant sur la France de l'époque . Et c'est, bien sûr, très bien écrit.
Très
beau roman.
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