Oh,
ça ne prend pas beaucoup de temps ! Un week-end y suffit
largement....ça se
lit tellement facilement...le héros est
classiquement "Houellebecquien" : il boit beaucoup, encore
et toujours, fume aussi énormément au point qu'il recherche les
hôtels où il n'est pas interdit de fumer ou bien qu'il démonte les
avertisseurs de fumée quand il n'en trouve pas, est chroniquement
dépressif et gros consommateur de médications diverses - d'où le
titre du roman- , est singulièrement machiste, n'a connu que des
déceptions amoureuses et aime " les chattes humides" ou
bien "se faire sucer la bite". Soit .
Ça ne me choque pas
mais ça ne me fait pas me pâmer non plus.
Il
est diplômé de l' Agri et fonctionnaire au Ministère de
l'Agriculture dans une position statutaire peu crédible mais ça n'a
pas d'importance. Il déambule en Normandie au milieu de la crise des
agriculteurs-producteurs de lait et tient des raisonnements sur les
quotas laitiers qui montrent qu'il confond "l'Europe" ,
clouée bien sûr au piloris, et "les libéraux européens"
qui ont supprimé les quotas laitiers après que les
sociaux-démocrates européens les aient institué malgré
l'opposition violente de la FNSEA. La même FNSEA qui, trente ans
après, crie " touche pas à nos quotas "!
Mais
tout cela n'a pas d'importance, c'est du Houellebecq et c'est facile
à lire. Le Figaro se pâme...
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