Dans le débat public comme dans notre corpus juridique, les deux premiers volets de ce triptyque sont très représentés .
Mais le troisième, la fraternité, l'est beaucoup moins, sans doute parce que c'est une notion, une valeur plus "subtile, plus difficile à appréhender. Des intellectuels s'en émeuvent régulièrement, je pense notamment au livre convaincant de Régis Debray," le moment fraternité ".
Mais le troisième, la fraternité, l'est beaucoup moins, sans doute parce que c'est une notion, une valeur plus "subtile, plus difficile à appréhender. Des intellectuels s'en émeuvent régulièrement, je pense notamment au livre convaincant de Régis Debray," le moment fraternité ".
Voilà pourquoi la décision du Conseil constitutionnel de ce début juillet, en censurant au nom du "principe de fraternité " justement, la loi sur le délit de solidarité qui sanctionnait les citoyens "coupables" d'avoir accueilli, aidé, soutenu des immigrés en situation irrégulière est une belle nouvelle pour la République fraternelle. Bien sûr, le délit d'aide au passage des frontières reste dans la loi et ça peut s'entendre ou se discuter mais c'est une belle avancée du droit. Je pense à Brassens :
" Elle est à toi cette chanson
Toi l'étranger qui sans façon
M'as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid"
Donner quatre bouts de bois ne sera plus un délit, tant mieux pour la République.
" Elle est à toi cette chanson
Toi l'étranger qui sans façon
M'as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid"
Donner quatre bouts de bois ne sera plus un délit, tant mieux pour la République.
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