Lu "l'autre qu'on adorait" de Catherine Cusset paru chez Gallimard. Ce sont des histoires de livre qui se font rares mais que je ne déteste pas : on entre dans une librairie d'aéroport en cherchant un livre précis mais il ne s'y trouve pas. On réfléchit et on se dit que pour un séjour de quelques jours à l'étranger, la lecture pourrait venir à manquer. Alors on regarde l'étalage et on feuillette les ouvrages. On tombe sur ce livre et on se dit, bêtement j'en conviens mais peut-être pas tant que ça, " Gallimard, ça ne peut pas être mauvais ". Je n'ai jamais entendu parler de ce livre ni de cette auteure. Je cherche et je vois qu'elle a écrit déjà une quinzaine de romans et obtenu quelques prix. Tiens-tiens...Allons-y. Et l'on plonge. On plonge dans un roman très actuel et très "bobo", qui se situe entre Paris et New York dans le petit monde des anciens élèves de khagne des grands lycées parisiens, presque tous reçus à Normale Sup, sauf un. Sauf le plus brillant, le plus poète, le plus drôle, le plus pauvre et le plus fragile aussi, qui collectionne les aventures féminines, et finit par forcer la porte des universités américaines, pour faire comme ses copains. Mais il n'y trouve pas son équilibre et entre dans une spirale maniaco-dépressive douloureuse dont on connaît la fin dés le début. Histoire d'une lente et implacable dérive. Ca se lit très facilement, et c'est assez émouvant car l'auteure écrit sous la forme d'une interpellation-tutoiement à destination du principal personnage dont elle est la meilleure amie après avoir été son amante. Mais ça n'est pas bien gai....
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