J’ai adoré l’écrivain (elle m’aurait
repris : « écrivaine » tant son féminisme était militant),
d’une immense sensibilité. J'ai tout lu d'elle, passionnément : depuis "
Ainsi soit-elle " jusqu' à " La touche étoile ". Elle parlait au
cœur, avec son cœur, des choses de la vie, la féminité, l'amour, la passion,
la vieillesse. C’était une femme de son temps, pleine de convictions et
de talent.
J’ai adoré la femme que j’avais connue, auprès de Paul Guimard il y a une
quarantaine d’années. J’étais allé à la pêche avec eux deux, en Irlande dans
les années 80, où ils m'avaient reçu dans leur maison, petite et modeste mais
somptueusement placée au bord de l'eau, sur un port naturel de l'anneau du
Kerry. J'avais découvert sa passion de la mer.
Je
la croisais ou devinais sa présence, en Bretagne dans sa jolie petite maison de
la ria de Doelan, à Hyères où nous fréquentâmes la même librairie, ou
rue de Bourgogne près de l’Assemblée à Paris puisque tels étaient ses ports
d’attache.
J’avais déjeuné avec elle il y a deux ou trois ans car je savais qu'elle
déclinait et je ressentais un grand besoin de lui dire au-revoir. J'avais
,alors, eu l’occasion de lui dire l’admiration que je lui portais.
Une très belle personne.
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