Dans
ces lignes, j'avais dit mon émotion et salué cette très grande dame que j'avais
eu la chance de connaître. Je lui ai donc rendu mon petit hommage personnel en
lisant - ou relisant, je ne sais plus - " Oublier Palerme", son
fameux roman publié en 1966 et pour lequel elle obtint le prix Goncourt.
Une
fresque de l'exil sicilien vers la fascinante Amérique au temps de la deuxième
guerre mondiale, à travers des allers-retours entre un petit village rural et
pauvre des environs de Palerme et le milieu d'un grand magazine à la mode au
cœur de New York.
Une
fresque qui est aussi un chant émouvant et parfois douloureux d'un exil qui
soumet ceux qui le vivent à une confrontation douloureuse entre deux cultures.
Les allers-retours dans le temps et l'espace expriment alors les tourments de
l'âme, où l'on découvre que même chez ceux qui réussissent le mieux
l'adaptation à une nouvelle vie, on reste
d'où l'on vient. Une sorte d'hymne aux racines...très beau livre.
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