samedi 20 février 2016

Remaniement gouvernemental


On me presse de toutes parts de commenter et préciser ce que j'ai déclaré hier dans une émission de radio et de télé d'un grand quotidien national, lorsque j'ai dit  que " ce remaniement gouvernemental avait un parfum délétère de quatrième république ". J'avais ajouté que "ce parfum tenait à ce mélange de dosage politicien, de débauchages, d'incohérence politique et d'absence de légitimité démocratique ". Je le maintiens bien sûr . Mais comme le journaliste m'a fait dire des choses que je n'ai pas dites, ce que je ne lui reproche pas car il a eu l'honnêteté de ne pas les mettre entre guillemets, je veux préciser que je n'ai pas cité de noms !! Je m'en suis tenu à des principes que je crois républicains et sûrement pas à des mises en cause personnelles.
Mais pour être mieux compris, je vais citer des noms, et ce ne sont pas les mêmes que ceux évoqués par l'auteur de l'article : au nom de ces principes républicains, je ne suis pas du tout choqué par l'entrée au gouvernement de femmes de qualité comme Erika Bareigt ou Barbara Pompili, d'abord pour leurs qualités, ensuite parce qu'elles ont été élues députées en 2012 au suffrage universel, enfin parce qu'elles ont été loyales à l'égard du gouvernement dans les votes importants de ces derniers mois.
Mais quand d'autres personnalités nommées ne respectent aucun de ces deux critères, la légitimité démocratique et la cohérence politique, je m'inquiète pour la République.
A en croire les messages que j'ai reçus depuis ma déclaration, tant dans les rangs des parlementaires qu'au-delà, il me semble que je ne suis pas le seul. Et ça me rassure. Un peu...

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