On me presse de toutes parts de commenter et préciser ce
que j'ai déclaré hier dans une émission de radio et de télé d'un grand
quotidien national, lorsque j'ai dit que
" ce remaniement gouvernemental avait un parfum délétère de quatrième
république ". J'avais ajouté que "ce parfum tenait à ce mélange de
dosage politicien, de débauchages, d'incohérence politique et d'absence de
légitimité démocratique ". Je le maintiens bien sûr . Mais comme le
journaliste m'a fait dire des choses que je n'ai pas dites, ce que je ne lui
reproche pas car il a eu l'honnêteté de ne pas les mettre entre guillemets, je
veux préciser que je n'ai pas cité de noms !! Je m'en suis tenu à des principes
que je crois républicains et sûrement pas à des mises en cause personnelles.
Mais pour être mieux compris, je vais citer des noms, et
ce ne sont pas les mêmes que ceux évoqués par l'auteur de l'article : au nom de
ces principes républicains, je ne suis pas du tout choqué par l'entrée au
gouvernement de femmes de qualité comme Erika Bareigt ou Barbara Pompili,
d'abord pour leurs qualités, ensuite parce qu'elles ont été élues députées en
2012 au suffrage universel, enfin parce qu'elles ont été loyales à l'égard du
gouvernement dans les votes importants de ces derniers mois.
Mais quand d'autres personnalités nommées ne respectent
aucun de ces deux critères, la légitimité démocratique et la cohérence
politique, je m'inquiète pour la République.
A en croire les messages que j'ai reçus depuis ma
déclaration, tant dans les rangs des parlementaires qu'au-delà, il me semble
que je ne suis pas le seul. Et ça me rassure. Un peu...
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