Aller
à DAMAS ? Pourquoi ?
J'étais
donc au Liban ces derniers jours. Apprenant cela, certains de mes
collègues parlementaires m'ont proposé de me joindre à eux pour
aller à DAMAS, en Syrie. J'ai refusé catégoriquement : pas
question pour moi d'aller serrer la main d'un dictateur sanguinaire
dans un pays avec lequel la France a rompu les relations
diplomatiques. C'est dire si je n'approuve pas cette démarche !
En
même temps, soyons raisonnables : la diplomatie parlementaire,
parce qu'elle n'est pas la diplomatie officielle, ne peut pas
se couler dans le moule de celle-ci. Elle peut, elle doit apporter un
plus.
On
ne peut pas exclure qu'elle fasse des choses « à la marge »,
qu'elle explore des voies théoriquement interdites.
Pour
juger de cela, j'attendrai donc que ces 4 collègues m'expliquent ce
qu'ils ramènent dans leur besace : ce qu'ils ont dit, entendu,
questionné, envisagé …
Je
n'y crois pas à vrai dire.
Mais
par honnêteté intellectuelle, j'attends leurs compte-rendus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire