Les tunisiens ont donc voté.
Et l'alliance "Nida Tounes", ceux que des observateurs appellent à tort " les laïcs "l'a emporté sur les conservateurs islamistes d'Enhada.
Pourquoi dis-je qu'on les appelle à tort
"les laïcs"? Parce que c'est encore une trace de notre colonialisme culturel que de vouloir exporter nos propres mots. En oubliant les données du débat politique local : en Tunisie, les i...slamistes ont imposé l'idée que les "laïcs" sont les mécréants vendus à l'Occident.
C'est pourquoi je préfère parler, à propos de Nida Tounes de parti "séculier", au sens où il plaide pour une lente mais régulière séparation des affaires publiques et de la religion. Ce que nous amis anglo-saxons appellent "secularism".
Bref, la victoire de Nida Tounes est une bonne chose, même s' ils ne font que 38 % et même si c'est une coalition pour la moins hétéroclite. Mais ils se sont rassemblés pour refuser le retour des conservateurs islamistes (qui suivent à 31 %) et c'est un premier pas.
Reste maintenant à consolider la démocratie tunisienne et ça, ça prendra sans doute beaucoup de temps. Mais ne boudons pas notre plaisir.
Et l'alliance "Nida Tounes", ceux que des observateurs appellent à tort " les laïcs "l'a emporté sur les conservateurs islamistes d'Enhada.
Pourquoi dis-je qu'on les appelle à tort
"les laïcs"? Parce que c'est encore une trace de notre colonialisme culturel que de vouloir exporter nos propres mots. En oubliant les données du débat politique local : en Tunisie, les i...slamistes ont imposé l'idée que les "laïcs" sont les mécréants vendus à l'Occident.
C'est pourquoi je préfère parler, à propos de Nida Tounes de parti "séculier", au sens où il plaide pour une lente mais régulière séparation des affaires publiques et de la religion. Ce que nous amis anglo-saxons appellent "secularism".
Bref, la victoire de Nida Tounes est une bonne chose, même s' ils ne font que 38 % et même si c'est une coalition pour la moins hétéroclite. Mais ils se sont rassemblés pour refuser le retour des conservateurs islamistes (qui suivent à 31 %) et c'est un premier pas.
Reste maintenant à consolider la démocratie tunisienne et ça, ça prendra sans doute beaucoup de temps. Mais ne boudons pas notre plaisir.
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