jeudi 31 juillet 2014

Il y a un siècle, le 31 juillet 1914, la mort de Jaurès, assassiné au café du Croissant à Paris.


 On a tout dit de Jaurès, l'un des grands fondateurs du socialisme démocratique français.
 Il fut pour beaucoup dans mon engagement politique et je reste imprégné de son apport essentiel, déterminant même , dans la construction de la République laïque. Mais c'est autre chose qui , comme politique et comme marin , m'aura le plus marqué : aller à l'idéal et comprendre le réel . La règle de base de l'action politique : sans idéal, on est dans la gestion désincarnée; sans réel , on est dans l'idéalisme déconnecté. Il y a quelques années, j'avais écrit un ouvrage politique dont le titre était tiré de la terminologie maritime : le cap et la route. Le cap, c'est l'idéal ; la route c'est le réel.
Un très grand merci Jaurès.

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