Vu
« Lincoln » de Steven Spielberg avec Daniel Day-Lewis dans le rôle de
l’ancien Président américain. Très beau rôle, magnifique acteur.
Lincoln,
le personnage historique, mythique même.
L’homme
des valeurs universelles, probablement le dirigeant américain le plus admirable
de l’histoire.
Le
film est centré sur lui et sur les dernières années de sa vie, jusqu’à son
assassinat, période qui est à la fois celle de l’abominable guerre de sécession
et celle d’une autre bataille, parlementaire celle-là, pour le vote du 13ème
amendement à la Constitution américaine : l’abolition de l’esclavage.
Le
film nous fait aller d’un cercle à l’autre, du familial douloureux avec la mort
d’un fils et les angoisses d’une femme, à la guerre dévastatrice et aux
tentatives de négociations, jusqu’aux méandres de la vie parlementaire, en
passant par des scènes plus personnelles où l’on mesure toute l’humanité de
l’homme.
C’est
sans doute le volet parlementaire qui, on le comprendra, m’a le plus mobilisé.
Avec un constat d’emblée : bon sang comme certaines attitudes,
conservatrices ou réactionnaires, viennent de loin ! Et comme elles se
reproduisent à l’identique presque spectaculairement… Tiens, je retourne dans
l’hémicycle et je ne me sentirai pas dépaysé.
Nota :
Puisqu’on est dans l’interactif, je lance un appel à un ou une de mes lecteurs.
Je ne suis pas assez bon connaisseur de l’histoire américaine et mes études
sont beaucoup trop loin pour me souvenir pourquoi, à l’époque, les réac…
c’étaient les démocrates !!
Et
pour savoir quand et comment ça a rebasculé dans le sens d’aujourd’hui…
J’allais dire le bon sens, pardon.
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